و من لم يذق مر التعليم ساعة تجرع ذل الجهل طول حياته"- لا خير في كاتم العلم"

mardi 29 mars 2011

Point de vue

                 Les compétences du professeur selon les élèves et l'administratuon.
   De quels éléments l'élève dispose-t-il pour juger les compétences de ses enseignants? Il ne manque assurément pas de repères. Citons la clarté et la fermeté des explications, la variété des exercices proposés, le sentiment qu'un élève de progresser de surmonter plus vite et plus agréablement les difficultés, la confiance qu'il accorde au professeur en raison de son aisance et ou de son autorité.
Ces repères sont à la fois solides et...Fragiles, solides, car ils sont les marques habituelles d'un apprentissage réussi. Fragiles, en ce sens que ces marques peuvent également résulter d'une illusion d'apprentissage ou d'un prestige professoral étranger aux compétences didactiques.

   L'élève en effet, de par sa position, n'a pas les connaissances suffisantes pour apprécier la qualité des messages pédagogiques transmis : le fermeté et la clarté des explications peuvent cacher des informations erronées, superficielle, partiales même. Mais c'est sutout sa fragilité affective empêche l'élève d'être un juge objectif: il parera le prof."sympathique" de toutes les qualités dont il privera le professeur"anthipatique".Or sympathieet antipathie relèvent de facteurs sans rapport avec les compétences intellectuelles pour se faire accepter de ses élèves, l'enseignant se croit souvent autorisé à jouer un personnage cool, jeune compréhensif, brillant...etc.
Séduit, l'élève oublie du moins un certain temps d'exigerun rendement minimal, sans parler d'un calcul quio le pousse à déclarer compétent un enseignant enclin à noter généreuseument pour ne pas s'attirer "d'histoires" fragile, l'élève l'est encore par sa docilité à se laisser manipuler par les préjugés ou la rumeur.Il préfère un professeur d'un certain âge à un professeur jeune, croyant que la compétence est directement proportionnelle au nombre de cheveux blancs et inversement que jeunesse est incompatible avec sérieuxet finesse de jugement.Quand à la rumeur, chaque enseignant en connait la redoutable puissance tout en ignorant le plus souvent les mécanismes obscures. Une cote secrète fonctionne dans les établissementsscolaires.Un tel est sérieux, tel autre injuste...etc. Les élèves se transmettent l'information et s'autosuggestionnent. 

 En ce qui concerne l'administration, elle est portée à juger à partir de sa fonction de gestionnaire. Elle fera prioritairement confiance à l'enseignant ponctuel à celui qui ne s'absente pas, ne fait pas parler de lui, ne provoque pas la grogne des parents et surtout, à celui qui a le plus d'élèves reçus aux examens. Alors que la préparation des candidats aux examens a été assurée par un collectif. Limitons-nous à ce dernier critère. Il est assurément légitime et même incontournable. Là, encore pourtant on ne saurait conclure trop vite car si le bachotage mène à une issue heureuse, pour le plus grand bonheur des élèves et de l'établissement qui en tire gloire. il ne faut pas néanmoins oublier qu'il produit des apprentissages superficiels, limités et instables.A trop miser sur le rendement immédiat, on sacrifie l'apprentissage en profondeur sans lequel aucune formation de haut niveau n'est concevable ( le diagnostique des profs du cycle supérieur ).
   Autrement dit, les professuers compétents ne sont pas nécéssairement ceux qui font le plus parler d'eux qui sont les plus aimés ou agés. 
     
 

 
 

 
 

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire