L’école de la république, par les missions qu’elle se donne et les valeurs qui la fondent, suppose un lien éducatif entre les différents acteurs qui tendent à la formation des élèves, futurs citoyens, dans le respect de leurs différences. Se pose alors la question du « savoir pourquoi, quand et comment travailler ensemble » dans la sphère professionnelle directe, nationale ou internationale ?
Comment ne pas perdre le rôle fondamental de l’école en démultipliant les structures et les acteurs qui interviennent ? Comment éviter l’éparpillement et la fuite du sens ?
Si l’on se retourne un peu sur le passé, on note que les modalités de travail pour faire apprendre ont tour à tour concerné l’enseignant de la classe dans sa discipline, puis la notion d’équipe pédagogique, étendue ensuite à l’équipe éducative. Cette volonté de donner sens aux savoirs en les ancrant dans un quotidien aux multiples facettes a généré une recherche de cohérence interne à l’école algérienne ou dans l’ensemble de la communauté internationale. Une définition consensuelle des objectifs à partir d’une diversité des points de vue peut être un moyen de contribuer à leur atteinte tout en tenant compte de la diversité des publics qui nous sont confiés.
Pour avancer avec son temps et répondre aux exigences d’une « société de la connaissance »,
le socle commun de connaissances et de compétences marque le passage d’une évaluation des connaissances à une évaluation de compétences. La construction de partenariats est alors un moyen de varier les contextes et donc d’accroître les sens donnés aux apprentissages. La culture humaniste permet aux élèves de se projeter avec lucidité dans l’avenir.
L’autonomie et l’initiative concourent à développer leur capacité à juger par eux-mêmes, à trouver une orientation qui leur convienne, puis à s’adapter aux évolutions de leur vie personnelle, professionnelle et sociale.
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